St-Jean-de-Vaux – St-Jean-Baptiste

Au cœur de la Vallée des Vaux, à 7 km de Givry, le village de St-Jean-de-Vaux – St-Jean-Baptiste aurait été fondé par les moines de Cluny.

L’ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE

L’origine de l’église romane Saint-Jean-Baptiste remonte au XIIe siècle.
Un auvent du XVe siècle précède la nef plafonnée sur laquelle s’ouvre au nord une chapelle voûtée d’ogives. A l’entrée du transept, on remarque deux beaux chapiteaux sculptés du XIe siècle Le clocher est à baies géminées. L’église est reconstruite en 1766 en raison du très mauvais état de la précédente. Cette dernière est une église en forme de croix latine de style roman tardif, couverte en pierres de lave avec une belle charpente de neuf fermes en chêne. Une voûte en pierre en plein cintre couvre la nef. Les vitraux et les statues furent à cette époque offerts par des familles du village. Le clocher de 15 m de haut a été conservé de l’ancienne église.

En 1853, la voûte de la nef en pierre menaçant de s’effondrer est démolie et remplacée par une voûte d’arêtes en briques plâtrée telle qu’elle se présente aujourd’hui.

Le 3 mars 1866, la municipalité fait une demande à l’évêque d’Autun pour que la commune, qui faisait jusqu’alors partie de la paroisse de Saint-Jean-de-Vaux, soit érigée en paroisse du fait du nombre d’habitants, 340 personnes, auquel il faut ajouter une trentaine de carriers qui se sont installés dans le bois des Igaux suite à la concession de la carrière de grès (pavés).

En 1893 une nouvelle sacristie est construite en arrière du choeur et une nouvelle cloche baptisée «Régine» est installée. Celle-ci a été fondue par L. D. Odobey Cadet à Morez et pèse 650 kilogrammes.

La cour de l’église sert de cimetière jusqu’en 1897 date de la mise en service du cimetière de la Brost.

En 1953, la toiture en laves est remplacée par une couverture en tuiles plates.

En 1976, le clocher est restauré et un nouveau coq remplace le précédent foudroyé en 1957.

On peut encore admirer, en face de l’église se dresse une croix rogatoire érigée à l’époque de la Renaissance tardive. Un autre très beau calvaire datant de 1622 se trouve sur la place des Tilleuls.

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Article paru dans Marcher ensemble n.29, déc. 2003