Journée diocésaine à Taizé

 

 

Envers et contre tout cette journée a pu avoir lieu le 4 octobre 2020 et ce fut un heureux moment

 

L’Église avance et ne cesse d’être en mouvement.

L’Église était là malgré les places limitées pour respecter les consignes sanitaires, et c’est en présence de Monseigneur Benoit Rivière, Monseigneur Célestino Migliore (nonce apostolique en France), Frère Aloïs… et de tous les paroissiens qui sont venus, que nous avons pu vivre ce moment important pour notre Diocèse.

Les futurs baptisés adultes, les confirmands adultes et les confirmands jeunes se sont retrouvés autour de notre Évêque.

Pour ceux de l’assistance qui étaient présents, nous avons faits des groupes de partage pour une Lectio Divina sur le texte de la « Multiplication des pains ».

Après cela, quelques personnes ont été chargées de faire remonter certaines réflexions et questions à Elena Lasida, sociologue et Professeur à l’Institut catholique de Paris.

Avant son intervention, elle a donné la parole à quatre personnes en précarité sociale et à travers son exposé elle a rejoint ces situations en tentant d’élargir l’approche que nous pouvions en avoir.
Eléna a pris appui sur l’encyclique du Pape François « Laudato Si » publiée il a cinq ans.

La clameur de la terre et la clameur des pauvres c’est la même chose.

L’écologie touche aussi le domaine spirituel.

Dans cette église de la Réconciliation, il était intéressant d’entendre que l’écologie peut être un domaine où croyants et non croyants peuvent se retrouver.

La semaine qui précédait ce jour, Éléna s’est trouvée avec une délégation auprès du Pape.

Elle nous a rapporté trois points que le Pape a donné :

–       Tout est lié : c’est la tendresse qui est le principal facteur de l’écologie, importance de la qualité relationnelle.
–       Tout est donné : reconnaitre que la Création ne nous appartient pas, c’est un cadeau énorme. Se laisser émerveiller par des choses qui nous dépassent.
–       Tout est fragile : Face à la fragilité, il ne s’agit pas de réparer ou de revenir à ce que nous faisions hier mais plutôt de créer du nouveau.

Pour le commerce équitable prendre conscience de l’impact que nous avons sur quelqu’un quand on achète quelque chose.

Il a été question aussi de « l’église verte ».

Le label Église verte s’adresse aux communautés chrétiennes*
qui veulent s’engager pour le soin de la création : paroisses, Églises locales
et aussi œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens.

Un exemple a été donné, d’une paroisse qui a proposé un « compost communautaire ».
Les paroissiens pouvaient venir déposer leurs ordures en venant à la messe, ce moment a fait l’objet de lien entre eux et des voisins se sont aussi retrouvés autour de ce compost et là encore des liens se sont créés.

Ne pas entrer dans un discours de culpabilisation, plutôt montrer que ce que l’on fait nous rend joyeux.

La messe a été célébrée l’après-midi et ce fut une grande Joie de voir baptiser huit adultes dont deux de notre Paroisse qui ont été baptisés par le Père Jean Michel.

Il y a eu également une soixantaine de confirmations d’adultes et de grands jeunes.

Dieu Tu es grand, Tu es beau.

 

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